Playa del Coco, Playa Ocotal

Publié le par Jean-Mi

La nuit sous la tente au pied du Rincon de la Vieja ne fut pas terrible. Bien avant l'aube, de lourds nuages sont arrivés de l'ouest, roulant sur les pentes du volcan, porteurs de vent et de pluie. Encore un front froid. Cerise sur le gâteau, si l'on peut dire : un de nos matelas gonflables tout neuf a une fuite et j'ai du me lever toute les deux heures pour le regonfler. Bref, le petit jour ne nous trouve que moyennement frais, et c'est un euphémisme !

Pantalons longs, vestes imperméables, crachin breton... sont-ce les tropiques ?

Le temps couvert, venteux et pluvieux nous fait renoncer à nos randonnées sur le Rincon. Impossible d'aller au sommet aujourd'hui. Une autre fois peut-être ?

Nous partons retrouver le soleil plus à l'ouest, vers Libéria et les plages. Il faut une heure et demi de voiture pour effectuer les 20 Km de piste qui nous y mènent. Piste très blanche, lumineuse et tourbillonnante de poussière sous le soleil revenu et le vent toujours présent.

La piste Rincon-Libéria, taillée dans la craie.

Halte d'urgence : les enfants ont des tiques ! Fruit sans doute de nos jeux de la veille dans la prairie, ces sales bêtes sont venues se coller à nous. Paul en a 4, Lucie 2, Jean, Sylvain et Véro une chacune. Moi, bizarrement aucune (trop vieux ? immangeable ? je suis vexé !). Heureusement, depuis notre périple d'il y a deux ans en Europe de l'Est, nous avons l'expérience et savons les enlever de la manière correcte (c'est tout une technique).

Pour nous consoler, voilà Playa del Coco, au nord de la Péninsule de Nicoya. C'est le week-end et la petite plage est envahie de monde.

Fin de semaine à Playa del Coco.

Nous n'y restons pas et partons rejoindre sa voisine, Playa Ocotal. Du monde aussi, mais moins. Nous nous baignons dans ce site superbe, où la mer a une couleur bleu-vert qui évoque en nous la Méditérrannée. Les vagues elles-mêmes, courtes et désordonnées nous y font penser. Heureusement, des arbres élégants portant d'énormes gousses brunes en forme de haricot sont là pour nous rappeler les tropiques.

Playa Ocotal, la méditérranéenne.

La baignade nous a bien plu, mais nous sommes fatigués et décidons de rentrer à la maison. Le retour est très long. Un accident sur la panaméricaine entre Esparza et San Ramon fait que la circulation est déviée par Orotina et Atenas. Ce n'est que tard dans la nuit que nous arrivons, épuisés, sous une pluie battante.

Publié dans Journal

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