Manzanillo
Aujourd'hui, nous partons marcher dans le Refugio Nacional de Vida Silvestre Guandoca Manzanillo. A notre surprise, de Playa Cocles où nous logeons jusqu'à Manzanillo, la route est bonne, c'est plutôt un agréable changement !
Nous laissons la voiture à l'extrémité de la route, à Manzanillo, un agréable petit village au bord d'une large plage de sable fin. Au loin, nous distinguons le récif qui fait barrière aux grosses lames du large. Sur la plage, des barques de pêche ou de promenade utilisées par les locaux ou destinés aux touristes.
Pour accéder à la réserve, il suffit de traverser un petit ruisseau, chose facile quand on est botté et que c'est la marée basse !
Je précise que cette fois, les bottes seront très utiles : il y a beaucoup de boue sur le sentier une fois qu'on a passé le premier kilomètre (qui lui est au sec).

Le sentier longe la côte et est orienté à l'ouest. On peut le suivre jusqu'à Punta Mona et paraît-il, au-delà jusqu'à la frontière du Panama. Toutefois il doit s'agir d'une très très longue marche.
Le cadre est somptueux : le sentier serpente sur de petites collines. Les montées et les descentes se succèdent dans une végétation de bord de mer moyennement touffue.
Le sentier dans la forêt de Manzanillo. De nombreuses essences côtières et de zones humides (la mangrove n'est pas loin).
A chaque montée, il est possible d'approcher un bord de falaise pour accéder à un belvédère naturel et admirer la côte, réellement très belle. Elle se découpe par endroit d'une façon qui nous rappelle fortement Porquerolles ou la presqu'île de Gien, en Méditerranée. De ci, de là, des rochers qui ont survécu à la houle dressent leur silouhette insolite.
Un rocher résiste aux vagues, roi couronné de végétation.
A chaque descente, nous pénétrons sur une anse sableuse, une plage cachée avec des eaux turquoises limpides. La baignade n'est possible que dans la toute première plage rencontrée, car les suivantes sont trop rocheuses. Par contre, c'est un paradis pour les amateurs de snorkeling ou de kayak de mer.
La côte rocheuse.
Nous arrêtons notre ballade bien avant Punta Mona, à l'endroit où le sentier cesse d'être côtier pour s'enfoncer quelque peu à l'intérieur des terres. Nous rebroussons chemin, satisfaits des très exquis paysages que nous avons pu contempler.
En marchant tranquillement dans la gadoue, nous avons aussi le temps d'observer quelques animaux intéressants, très colorés.
Parmi nos coup de coeur pour la faune observée, une grenouille vénéneuse. Nous pensons qu'il s'agit d'une grenouille rouge (Dendrobates Pumilio), encore appelée grenouille blue-jean (car les pattes sont parfois bleues) mais il est possible que ce soit aussi une grenouille rouge "granuleuse" (Dendrobates Granuliferus).
Ranita Roja (grenouillette rouge) - Dendrobates Pumilio
Parmi les animaux qui apprécient l'humidité, nous voyons à deux reprises une espèce de lézard qui n'apparaît nulle part dans nos guides sur la faune du Costa-Rica. Il est pourtant peu ordinaire, avec sa tête rouge et son corps moucheté bleu et noir !
Notre ami le lézard à tête rouge, inconnu de nos guides faunistiques.
Caché au sol dans les feuilles en décomposition, un criquet couleur d'automne, difficile à voir car il reste immobile, se fiant à son camouflage. Par contre, si on arrive à le repérer, ce poseur est facile à photografier !
Un criquet bien camouflé.
Là, au détour du chemin : une libellule rose !
Une grande libellule, toute rose.
Et pour finir, la bestiole la plus abondante de ce coin, qui elle aussi "ose la couleur" : Monsieur le Crabe Orange, fort marri d'être face à moi, et prêt à défendre chèrement sa carapace !
Crabe orange de la côte Caraïbe.
Après cette belle ballade, nous cassons la croûte. Le soleil est maintenant haut dans le ciel et il fait très chaud. Comme marcher avec 33°C à l'ombre et 98% d'humidité à l'hygromètre c'est pas ce qu'il y a de plus agréable, nous abandonnons lâchement la randonnée pour aller faire un plouf.
On nous a dit du bien de Punta Uva, une plage à mi-chemin entre Manzanillo et Puerto Viejo. Il paraît que c'est très joli et qu'en plus on peut y faire du snorkeling (plongée masque-tuba) au départ du rivage. Comme nous avons tout l'équipement avec nous, nous y filons illico !
Nous laissons la voiture à l'extrémité de la route, à Manzanillo, un agréable petit village au bord d'une large plage de sable fin. Au loin, nous distinguons le récif qui fait barrière aux grosses lames du large. Sur la plage, des barques de pêche ou de promenade utilisées par les locaux ou destinés aux touristes.
Pour accéder à la réserve, il suffit de traverser un petit ruisseau, chose facile quand on est botté et que c'est la marée basse !
Je précise que cette fois, les bottes seront très utiles : il y a beaucoup de boue sur le sentier une fois qu'on a passé le premier kilomètre (qui lui est au sec).

Le sentier longe la côte et est orienté à l'ouest. On peut le suivre jusqu'à Punta Mona et paraît-il, au-delà jusqu'à la frontière du Panama. Toutefois il doit s'agir d'une très très longue marche.
Le cadre est somptueux : le sentier serpente sur de petites collines. Les montées et les descentes se succèdent dans une végétation de bord de mer moyennement touffue.

A chaque montée, il est possible d'approcher un bord de falaise pour accéder à un belvédère naturel et admirer la côte, réellement très belle. Elle se découpe par endroit d'une façon qui nous rappelle fortement Porquerolles ou la presqu'île de Gien, en Méditerranée. De ci, de là, des rochers qui ont survécu à la houle dressent leur silouhette insolite.

A chaque descente, nous pénétrons sur une anse sableuse, une plage cachée avec des eaux turquoises limpides. La baignade n'est possible que dans la toute première plage rencontrée, car les suivantes sont trop rocheuses. Par contre, c'est un paradis pour les amateurs de snorkeling ou de kayak de mer.

Nous arrêtons notre ballade bien avant Punta Mona, à l'endroit où le sentier cesse d'être côtier pour s'enfoncer quelque peu à l'intérieur des terres. Nous rebroussons chemin, satisfaits des très exquis paysages que nous avons pu contempler.
En marchant tranquillement dans la gadoue, nous avons aussi le temps d'observer quelques animaux intéressants, très colorés.
Parmi nos coup de coeur pour la faune observée, une grenouille vénéneuse. Nous pensons qu'il s'agit d'une grenouille rouge (Dendrobates Pumilio), encore appelée grenouille blue-jean (car les pattes sont parfois bleues) mais il est possible que ce soit aussi une grenouille rouge "granuleuse" (Dendrobates Granuliferus).

Parmi les animaux qui apprécient l'humidité, nous voyons à deux reprises une espèce de lézard qui n'apparaît nulle part dans nos guides sur la faune du Costa-Rica. Il est pourtant peu ordinaire, avec sa tête rouge et son corps moucheté bleu et noir !

Caché au sol dans les feuilles en décomposition, un criquet couleur d'automne, difficile à voir car il reste immobile, se fiant à son camouflage. Par contre, si on arrive à le repérer, ce poseur est facile à photografier !

Là, au détour du chemin : une libellule rose !

Et pour finir, la bestiole la plus abondante de ce coin, qui elle aussi "ose la couleur" : Monsieur le Crabe Orange, fort marri d'être face à moi, et prêt à défendre chèrement sa carapace !

Après cette belle ballade, nous cassons la croûte. Le soleil est maintenant haut dans le ciel et il fait très chaud. Comme marcher avec 33°C à l'ombre et 98% d'humidité à l'hygromètre c'est pas ce qu'il y a de plus agréable, nous abandonnons lâchement la randonnée pour aller faire un plouf.
On nous a dit du bien de Punta Uva, une plage à mi-chemin entre Manzanillo et Puerto Viejo. Il paraît que c'est très joli et qu'en plus on peut y faire du snorkeling (plongée masque-tuba) au départ du rivage. Comme nous avons tout l'équipement avec nous, nous y filons illico !