Volcan Irazu
Cela fait longtemps que nous souhaitons voir le volcan Irazu, un des derniers volcans du Costa-Rica que nous ne connaissons pas encore. Depuis un mois, nous avons multiplié les tentatives, sans succès car la météo était contre nous et le volcan noyé sous les nuages. Il faut dire qu'avec ses 3432 m d'altitude, l'Irazu est un grand volcan qui se couvre très vite et que la saison des pluies est bien là !
Et puis un jour l'école a décidé d'y organiser une sortie. Ainsi, ce vendredi matin de bonne heure, nous avons rendez-vous pour prendre le bus (et bien sûr, j'accompagne mes deux enfants qui y vont). Il fait beau, c'est un vrai coup de chance !
Le trajet se passe très bien et nous arrivons au sommet du volcan à 10 h 00 précisément. Déjà, des nuages l'entourent de toutes parts, contrairement à cette photo, prise un autre jour :
Photo prise par nos amis Franck et Sylvie qui ont eu grand soleil .
On distingue le cratère principal et à droite, suspendu, le cratère Diego de la Haya. Plus près, au premier plan à droite une grande étendue desertique.
Nous n'avons pas aussi beau temps mais par chance le cratère dont on devine le rebord, à trois cent mètres du parking, est encore dégagé. Je m'apprête à foncer vers lui pour bénéficier de l'aubaine et jeter un oeil avant qu'il ne soit trop tard.
Quelle ne fut pas ma stupéfaction (et ma consternation) de voir que tous les enfants et parents accompagnateurs se précipitent vers... les tables à pique-nique !!!
Typique. Vraiment. La journée sport organisée par l'école ? On commence par un pique-nique ! La journée culturelle ? Idem ! La journée volcan, idem encore ! Quelle que soit l'heure, quels que soient les impératifs météo ou bien l'intérêt de l'activité, rien, vraiment rien ne se fait avant d'avoir mangé !
Bref, avec Paul et Jean qui sont d'accord avec moi, nous laissons le groupe et nous allons voir les cratères.
Le cratère principal est rempli d'un lac d'eaux vertes, acides et chaudes, situé au fond d'un abîme de trois cent mètres. A proximité se trouvent une grande étendue plane et grise, steppique, et un cratère comblé et ancien, le cratère Diego de la Haya.
Nous passons d'abord devant le cratère ancien
Volcan Irazu - cratère Diego de la Haya, aujourd'hui à sec
(il contenait auparavant un petit lac).
Puis nous arrivons en vue du cratère principal, bien en dessous de nous. L'eau est vraiment bien verte.
Volcan Irazu - cratère principal
Détail
Alentour, la végétation est clairsemée, avec quelques Gunnera Insignis. On voit aussi parfaitement les traces d'érosion dans les cendres volcaniques, semblables à celles du Volcan Poas.
Erosion dans les couches de cendre
Irazu, Paul et Jean.
Contents d'avoir vu le cratère, nous revenons vers le groupe, (qui a fini de manger) pour bénéficier des explications d'un guide. Les enfants sont calmes, très attentifs et intéressés. Dailleurs, quand l'orateur a fini ses explications et lance le traditionnel "quelqu'un a-t-il des questions a poser ?" dix mains se dressent immédiatement pour demander des explications supplémentaires.
Une fois de plus, nous apprécions l'état d'esprit à l'école au Costa-Rica. Il y a ici une spontanéité et une réactivité des enfants très fortes qui font plaisir à voir.
Toutes ces informations sont passionantes. Entre autres choses, nous apprenons que ce volcan est bien actif, quoique de façon épisodique. La dernière grande éruption remonte à 1963. Elle fut très puissante et couvrit de cendres toute la région, jusqu'à San Jose, pourtant bien loin. Actuellement, il n'y a que quelques fumerolles sortant de terre sur le flanc nord-est.
Exposé in situ sur le volcanisme.
Peu après nous nous dirigeons tous en coeur vers le cratère, maintenant envahi par les nuages. Le voile gris se déchire un instant, permettant à tous de voir le lac d'acide, comme nous l'avions vu. Qué suerte !
Mais les nuages reviennent très vite et nous marchons dans sur la grande étendue grise qui borde le cratère, figures fantomatiques dans la brume.
Le bord du cratère avant l'arrivée des nuages.
Non loin, une steppe "moutonnante" !
Niños Ticos dans la brume.
Les nuages jouent avec nous toute la matinée, tantôt nous enveloppant de brouillard, tantôt disparaissant.
Vers midi, d'un commun accord, sans aucune concertation préalable ou directive, tous les ticos regagnent comme un seul homme les tables à pique-nique. De quoi penser que l'organe de la télépathie est à rechercher dans l'estomac !
Après quoi nous redescendons avec le bus jusqu'au plateau central et nous entamons le long retour à Grecia.
Nous avons écrit de nombreux autres articles !
Pour en savoir plus, voir la liste complète.
Et puis un jour l'école a décidé d'y organiser une sortie. Ainsi, ce vendredi matin de bonne heure, nous avons rendez-vous pour prendre le bus (et bien sûr, j'accompagne mes deux enfants qui y vont). Il fait beau, c'est un vrai coup de chance !
Le trajet se passe très bien et nous arrivons au sommet du volcan à 10 h 00 précisément. Déjà, des nuages l'entourent de toutes parts, contrairement à cette photo, prise un autre jour :
Photo prise par nos amis Franck et Sylvie qui ont eu grand soleil . On distingue le cratère principal et à droite, suspendu, le cratère Diego de la Haya. Plus près, au premier plan à droite une grande étendue desertique.
Nous n'avons pas aussi beau temps mais par chance le cratère dont on devine le rebord, à trois cent mètres du parking, est encore dégagé. Je m'apprête à foncer vers lui pour bénéficier de l'aubaine et jeter un oeil avant qu'il ne soit trop tard.
Quelle ne fut pas ma stupéfaction (et ma consternation) de voir que tous les enfants et parents accompagnateurs se précipitent vers... les tables à pique-nique !!!
Typique. Vraiment. La journée sport organisée par l'école ? On commence par un pique-nique ! La journée culturelle ? Idem ! La journée volcan, idem encore ! Quelle que soit l'heure, quels que soient les impératifs météo ou bien l'intérêt de l'activité, rien, vraiment rien ne se fait avant d'avoir mangé !
Bref, avec Paul et Jean qui sont d'accord avec moi, nous laissons le groupe et nous allons voir les cratères.
Le cratère principal est rempli d'un lac d'eaux vertes, acides et chaudes, situé au fond d'un abîme de trois cent mètres. A proximité se trouvent une grande étendue plane et grise, steppique, et un cratère comblé et ancien, le cratère Diego de la Haya.
Nous passons d'abord devant le cratère ancien
Volcan Irazu - cratère Diego de la Haya, aujourd'hui à sec(il contenait auparavant un petit lac).
Puis nous arrivons en vue du cratère principal, bien en dessous de nous. L'eau est vraiment bien verte.
Volcan Irazu - cratère principalDétailAlentour, la végétation est clairsemée, avec quelques Gunnera Insignis. On voit aussi parfaitement les traces d'érosion dans les cendres volcaniques, semblables à celles du Volcan Poas.
Erosion dans les couches de cendreIrazu, Paul et Jean.Contents d'avoir vu le cratère, nous revenons vers le groupe, (qui a fini de manger) pour bénéficier des explications d'un guide. Les enfants sont calmes, très attentifs et intéressés. Dailleurs, quand l'orateur a fini ses explications et lance le traditionnel "quelqu'un a-t-il des questions a poser ?" dix mains se dressent immédiatement pour demander des explications supplémentaires.
Une fois de plus, nous apprécions l'état d'esprit à l'école au Costa-Rica. Il y a ici une spontanéité et une réactivité des enfants très fortes qui font plaisir à voir.
Toutes ces informations sont passionantes. Entre autres choses, nous apprenons que ce volcan est bien actif, quoique de façon épisodique. La dernière grande éruption remonte à 1963. Elle fut très puissante et couvrit de cendres toute la région, jusqu'à San Jose, pourtant bien loin. Actuellement, il n'y a que quelques fumerolles sortant de terre sur le flanc nord-est.
Exposé in situ sur le volcanisme.Peu après nous nous dirigeons tous en coeur vers le cratère, maintenant envahi par les nuages. Le voile gris se déchire un instant, permettant à tous de voir le lac d'acide, comme nous l'avions vu. Qué suerte !
Mais les nuages reviennent très vite et nous marchons dans sur la grande étendue grise qui borde le cratère, figures fantomatiques dans la brume.
Le bord du cratère avant l'arrivée des nuages.Non loin, une steppe "moutonnante" !Niños Ticos dans la brume.Les nuages jouent avec nous toute la matinée, tantôt nous enveloppant de brouillard, tantôt disparaissant.
Vers midi, d'un commun accord, sans aucune concertation préalable ou directive, tous les ticos regagnent comme un seul homme les tables à pique-nique. De quoi penser que l'organe de la télépathie est à rechercher dans l'estomac !
Après quoi nous redescendons avec le bus jusqu'au plateau central et nous entamons le long retour à Grecia.
Nous avons écrit de nombreux autres articles !
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