Rincon de la Vieja
Après une excellente nuit nous commençons tout aussi excellemment la journée par une baignade dans le complexe de sources thermales où nous avons logé (voir cet article). Une fois de plus les enfants se régalent et nous aussi !
Ce n'est qu'en fin de matinée que nous levons le camp. Notre objectif de la journée : le Volcan Rincon de la Vieja. Permier arrêt dans la petite bourgade de Guyabo, où nous mangeons dans un petit soda à côté de l'arrêt de bus. Très bon, pas cher et très accueillant. La pimpante propriétaire est aux fourneaux, le papa septuagénaire fait le service avec un immense sourire aux lèvres.
Nous découvrons le "chan", une boisson obtenue par maturation de graines dans de l'eau sucrée. Gluant et gouleyant à la fois. Etrange boisson au nom extrême-oriental qui ne déparerait pas à Shangaï. Très gentille, la dame nous donne un petit paquet de ces fameuses graines ainsi que la recette pour le préparer nous-même.
Nous nous faisons explique aussi comment rejoindre le Rincon. Il y a une piste qui y va directement, partant de Guyabo près de la bomba (la station-service). Longue piste qui part au nord-ouest, pas trop mauvaise finalement. Nous passons par de minuscules hameaux, Pueblo Nuevo et San Jorge. La route serpente dans les collines boisées de chênes qui nous rappellent le pourtour méditerranéen. Finalement, nous rejoignons la piste principale qui relie le Rincon à Liberia et nous arrivons à l'Hacienda Santa Maria. C'est l'entrée est du Parque Nacional, et aussi la maison des gardes.
La casona Santa Maria, habitation traditionnelle typique des haciendas.
Nous sommes accueillis par un seul garde en fait, très sympa, qui vit seul dans cet endroit isolé. A peine entrés dans le parc et dotés de quelques explications, nous partons randonner dans la forêt.
Le sentier commence par passer devant les ruines d'un trapiche. Nous distinguons les montants maçonnés qui servaient à la fois de support aux chaudrons et de foyer. Etrange de se dire qu'il fut un temps où les environs étaient couverts de canne à sucre. Difficile à imaginer quand on voit l'allure immémoriale de cette forêt.
Le trapiche abandonné.
Nous passons plusieurs ruisseaux, heureusement peu remplis pour arriver à une grande cascade perdue dans une ravine. Impossible de s'y baigner car l'endroit est chaotique, avec de grand arbres tombés, enchevétrés au-dessus de l'eau.
Cascade sur le rio Negro (sauf erreur)
Trois kilomètres plus loin, au terme de notre marche, nous arrivons dans une combe couverte de grands chênes aux formes torturées.
Un chène digne de figurer dans le "Blanche Neige" de Walt Disney...
Des vapeurs sulfureuses emplissent l'air. Au milieu de la combe coule une rivière qui traverse un lit de roches blanches et jaunes, d'ou sourd de l'eau chaude d'origine volcanique. Un petit barrage sommaire de pierres forme une retenue et permet la baignade. Nous ne résistons pas au plaisir de faire trempette, plaisir fugace toutefois car la fin du jour et l'arrivée des nuages nous incite à ne pas traîner : il est encore long le chemin du retour.
La quebrada azufrales... un nom significatif !
Sylvain et Paul qui sont partis en éclaireur s'arrêtent au bout d'un moment : ils ont remarqué dans les arbres au-dessus du sentier un groupe important d'agoutis qui passent de branche en branche. Dans la demi-obscurité du moment ils ont un air attendrissant de nounours.
Agouti ou peluche ?
Nous n'arrivons à la voiture qu'au crépuscule, et c'est à la lueur des phares que nous montons les tentes. Il est vrai que sous les tropiques, la nuit tombe tôt. Plus tard, la pleine lune se lève. Nous en profitons pour jouer aux indiens dans la prairie avec les enfants : les animaux sauvages des environs ont du être interloqués en nous voyant danser sous la lune ! Un moment magique pour tous.
Une prairie d'étoiles au son du tambour
Dansons sous la lune à la fin du jour
Mon cheval Grison est dans la prairie
Et le grand sorcier danse dans son tipi
(adapté d'un chant sioux)

Lien sur les chants indiens : http://kwaswa2.tripod.com/id43.html
Ce n'est qu'en fin de matinée que nous levons le camp. Notre objectif de la journée : le Volcan Rincon de la Vieja. Permier arrêt dans la petite bourgade de Guyabo, où nous mangeons dans un petit soda à côté de l'arrêt de bus. Très bon, pas cher et très accueillant. La pimpante propriétaire est aux fourneaux, le papa septuagénaire fait le service avec un immense sourire aux lèvres.
Nous découvrons le "chan", une boisson obtenue par maturation de graines dans de l'eau sucrée. Gluant et gouleyant à la fois. Etrange boisson au nom extrême-oriental qui ne déparerait pas à Shangaï. Très gentille, la dame nous donne un petit paquet de ces fameuses graines ainsi que la recette pour le préparer nous-même.
Nous nous faisons explique aussi comment rejoindre le Rincon. Il y a une piste qui y va directement, partant de Guyabo près de la bomba (la station-service). Longue piste qui part au nord-ouest, pas trop mauvaise finalement. Nous passons par de minuscules hameaux, Pueblo Nuevo et San Jorge. La route serpente dans les collines boisées de chênes qui nous rappellent le pourtour méditerranéen. Finalement, nous rejoignons la piste principale qui relie le Rincon à Liberia et nous arrivons à l'Hacienda Santa Maria. C'est l'entrée est du Parque Nacional, et aussi la maison des gardes.

Nous sommes accueillis par un seul garde en fait, très sympa, qui vit seul dans cet endroit isolé. A peine entrés dans le parc et dotés de quelques explications, nous partons randonner dans la forêt.
Le sentier commence par passer devant les ruines d'un trapiche. Nous distinguons les montants maçonnés qui servaient à la fois de support aux chaudrons et de foyer. Etrange de se dire qu'il fut un temps où les environs étaient couverts de canne à sucre. Difficile à imaginer quand on voit l'allure immémoriale de cette forêt.

Nous passons plusieurs ruisseaux, heureusement peu remplis pour arriver à une grande cascade perdue dans une ravine. Impossible de s'y baigner car l'endroit est chaotique, avec de grand arbres tombés, enchevétrés au-dessus de l'eau.

Trois kilomètres plus loin, au terme de notre marche, nous arrivons dans une combe couverte de grands chênes aux formes torturées.

Des vapeurs sulfureuses emplissent l'air. Au milieu de la combe coule une rivière qui traverse un lit de roches blanches et jaunes, d'ou sourd de l'eau chaude d'origine volcanique. Un petit barrage sommaire de pierres forme une retenue et permet la baignade. Nous ne résistons pas au plaisir de faire trempette, plaisir fugace toutefois car la fin du jour et l'arrivée des nuages nous incite à ne pas traîner : il est encore long le chemin du retour.

Sylvain et Paul qui sont partis en éclaireur s'arrêtent au bout d'un moment : ils ont remarqué dans les arbres au-dessus du sentier un groupe important d'agoutis qui passent de branche en branche. Dans la demi-obscurité du moment ils ont un air attendrissant de nounours.

Nous n'arrivons à la voiture qu'au crépuscule, et c'est à la lueur des phares que nous montons les tentes. Il est vrai que sous les tropiques, la nuit tombe tôt. Plus tard, la pleine lune se lève. Nous en profitons pour jouer aux indiens dans la prairie avec les enfants : les animaux sauvages des environs ont du être interloqués en nous voyant danser sous la lune ! Un moment magique pour tous.

Dansons sous la lune à la fin du jour
Mon cheval Grison est dans la prairie
Et le grand sorcier danse dans son tipi
(adapté d'un chant sioux)

Lien sur les chants indiens : http://kwaswa2.tripod.com/id43.html