Lac d'Arenal et Tilaran

Publié le par Jean-Mi

Nous nous levons et une surprise nous attend : à l'hôtel, un plateau suspendu portant quelques bananes attire une foule d'oiseaux que nous admirons longuement. Ce spectacle nous réveille joyeusement après une nuit un peu courte.

Le temps est incertain, le volcan dans les nuages, il a beaucoup plu et nous hésitons : faut-il rentrer à la maison ? Avant de prendre une décision, nous retournons à l'ouest du volcan, coté lac. Nous trouvons un coin superbe pour pique-niquer à coté d'un torrent, le rio Agua Caliente (elle est froide pourtant). Les enfants découvrent une petite tortue qui fait tout pour ressembler à un galet !
Voyez-vous le petit galet dans la flaque ?
C'est madame tortue, fort surprise de nous voir !

Finalement à défaut de voir le volcan, toujours dans les nuages, nous partons marcher un peu. En continuant sur la piste jusqu'à l'entrée de l'Arenal Observatory Lodge, on arrive à la sortie du sentier qui vient du parc national. Nous traversons une rivière et nous voila dans la forêt, luxuriante comme il se doit !

Les grondements du volcan se font entendre, d'autant plus inquiétants que la végétation ne permet pas de le voir. L'imagination prend le relais. Parfois ça pète fort, puis on entend le bruit sourd des rochers qui dévalent la pente, se rapprochent, se rapprochent... et s'arrêtent quelque part, pas bien loin sans doute. Brr...

Paul a trouvé un parapluie !

Nous débouchons sur la coulée de lave de 1992,  d'où la vue sur le lac est très belle. Le soleil joue à cache-cache avec les nuages pour nous offrir des reflets chatoyants sur le lac, mais le volcan lui-même demeure obstinément masqué. Après avoir attendu un moment une éclaircie qui ne viendra pas, nous nous promettons de revenir par beau temps et décidons de poursuivre notre voyage.
Sur la coulée, face au volcan caché par les nuages.

Nous contournons le lac Arenal. L'unique route est pénible, d'autant plus que la nuit tombe, mais que c'est beau ! La forêt domine la route, déserte, et nous rencontrons même un petit animal sympathique et touchant, un pizote (coati) qui tente d'obtenir de nous quelque nourriture. Nous faisons une pause pour nous sustenter à Nuevo Arenal, où il fait très frais. Encore un peu de route et nous arrivons à Tilaran pour passer la nuit.


Publié dans Journal

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article