Bolita
Après notre visite d'hier à Corcovado, secteur La Leona, nous sommes motivés pour aller voir ce que donne ce grand Parque Nacional à l'intérieur des terres.
Nous remontons donc au Nord, vers Puerto Jimenez, en faisant un arrêt en chemin dans la baie de Playa Tamales. Plage, c'est vite dit : il s'agit plutôt d'un immense champ de rochers plats, arrasés par la mer, et très propices à la pêche à pied. Baignade déconseillée.
Playa Tamales à marée basse
Sur la piste, une rencontre inopinée : un aiglon un peu perdu.
Un peu plus tard, à Puerto Jimenez, nous faisons quelques provisions et mangeons au soda. Par hasard nous voyons un prospectus à propos d'un campement perdu au milieu de la jungle nommé Bolita. Il s'agit d'un établissement inaccessible autrement qu'à pied, de style routard et en plus tout récent, puisqu'il a ouvert ses portes seulement en décembre 2005. Il est aussi parfaitement situé à l'orée du Parque Nacional de Corcovado. Exactement ce qui nous convient !
Bolita est "non loin" du village de Dos Brazos del rio Tigre, connu pour être un village de chercheurs d'or (et de braconniers ?) ça nous incite définitivement à y aller.
Nous longeons un peu la côte vers le nord, puis nous nous enfonçons à l'intérieur de la péninsule sur une piste peu fréquentée. A l'entrée de Dos Brazos, nous stoppons un long moment pour discuter avec les autochtones et savoir où se trouve Bolita. Nous faisons aussi connaissance d'Enrique, orero (chercheur d'or) de son état, qui nous parle de la vie ici, et nous guide jusqu'au début du sentier.
Au bout du village et de la piste, nous voyons un panneau "Bolita 750m". Nous laissons notre voiture garée là, après avoir demandé à un habitant du voisinage si ça ne dérangeait personne.
Il nous a gratifié d'un large sourire édenté en guise de réponse. Non, ça ne dérange personne et en plus, c'est "safe", entendez par là, sans risque de vol.
Ainsi donc, nous chaussons nos bottes, mettons nos sac à dos et en route !
750 m disait le panneau. C'est bien possible. Mais à vol d'oiseau alors...
Nous commençons par la traversée du Rio Tigre (merci les bottes) et attaquons la montée d'une colline aux pentes très abruptes. Le sentier est aménagé, des planches en bois forment des marches et facilitent la progression. Et nous sommes dans la jungle, la vraie de vraie. Une végétation envahissante et humide nous domine de toutes parts.
Après nous avoir indiqué le chemin, Enrique s'éloigne le long du Rio Tigre
Paul et Sylvain sur le sentier, en tenue de jungle.
Dans cette atmosphère nous ne tardons pas à être dégoulinants d'humidité nous-mêmes.
Après la montée, la descente : le sentier pénètre au fond d'une quebrada (une ravine) au fond de laquelle coule un ruisseau. Encore un effort, une autre montée très raide sur l'autre versant du ravin et nous émergeons à découvert, sur une petite clairière environnée d'arbres. Nous y sommes.
Quelques tentes abritées par des baches. Au milieu du pré, une maison de bois sur pilotis, joliment aménagée avec au rez-de chaussée un coin salon et une cuisine et à l'étage des matelas à même le sol, protégés par des moustiquaires.
La cabane dans le jungle.
Le rez-de-chaussée parfaitement équipé : salon & cuisine.
Autour, la jungle.
Le paradis quoi.
Il n'y a pas âme qui vive. Nous installons nos affaires sur les matelas que nous occupons à nous tous, nos provisions dans des filets suspendus à la cuisine (petit détail qui en dit long) et nous partons marcher sur les sentiers de la propriété.
En chemin, nous rencontrons Valérie, la copropriétaire, qui nous dit que Ron passera plus tard pour que nous lui réglions la note. Elle loge dans un campement plus haut sur la colline et Ron dans un autre campement non loin de notre cabane.
Nous continuons un peu notre marche et nous revenons nous restaurer et passer une veillée aux chandelles dans la cabane (il n'y a pas l'électricité).
La nuit tombée, volent alentours d'innombrables lucioles...
Veillée autour d'une bougie.
C'est au son des bruits de la forêt que nous allons dormir, très confortablement.
Nous remontons donc au Nord, vers Puerto Jimenez, en faisant un arrêt en chemin dans la baie de Playa Tamales. Plage, c'est vite dit : il s'agit plutôt d'un immense champ de rochers plats, arrasés par la mer, et très propices à la pêche à pied. Baignade déconseillée.


Un peu plus tard, à Puerto Jimenez, nous faisons quelques provisions et mangeons au soda. Par hasard nous voyons un prospectus à propos d'un campement perdu au milieu de la jungle nommé Bolita. Il s'agit d'un établissement inaccessible autrement qu'à pied, de style routard et en plus tout récent, puisqu'il a ouvert ses portes seulement en décembre 2005. Il est aussi parfaitement situé à l'orée du Parque Nacional de Corcovado. Exactement ce qui nous convient !
Bolita est "non loin" du village de Dos Brazos del rio Tigre, connu pour être un village de chercheurs d'or (et de braconniers ?) ça nous incite définitivement à y aller.
Nous longeons un peu la côte vers le nord, puis nous nous enfonçons à l'intérieur de la péninsule sur une piste peu fréquentée. A l'entrée de Dos Brazos, nous stoppons un long moment pour discuter avec les autochtones et savoir où se trouve Bolita. Nous faisons aussi connaissance d'Enrique, orero (chercheur d'or) de son état, qui nous parle de la vie ici, et nous guide jusqu'au début du sentier.
Au bout du village et de la piste, nous voyons un panneau "Bolita 750m". Nous laissons notre voiture garée là, après avoir demandé à un habitant du voisinage si ça ne dérangeait personne.
Il nous a gratifié d'un large sourire édenté en guise de réponse. Non, ça ne dérange personne et en plus, c'est "safe", entendez par là, sans risque de vol.
Ainsi donc, nous chaussons nos bottes, mettons nos sac à dos et en route !
750 m disait le panneau. C'est bien possible. Mais à vol d'oiseau alors...
Nous commençons par la traversée du Rio Tigre (merci les bottes) et attaquons la montée d'une colline aux pentes très abruptes. Le sentier est aménagé, des planches en bois forment des marches et facilitent la progression. Et nous sommes dans la jungle, la vraie de vraie. Une végétation envahissante et humide nous domine de toutes parts.


Dans cette atmosphère nous ne tardons pas à être dégoulinants d'humidité nous-mêmes.
Après la montée, la descente : le sentier pénètre au fond d'une quebrada (une ravine) au fond de laquelle coule un ruisseau. Encore un effort, une autre montée très raide sur l'autre versant du ravin et nous émergeons à découvert, sur une petite clairière environnée d'arbres. Nous y sommes.
Quelques tentes abritées par des baches. Au milieu du pré, une maison de bois sur pilotis, joliment aménagée avec au rez-de chaussée un coin salon et une cuisine et à l'étage des matelas à même le sol, protégés par des moustiquaires.


Autour, la jungle.
Le paradis quoi.
Il n'y a pas âme qui vive. Nous installons nos affaires sur les matelas que nous occupons à nous tous, nos provisions dans des filets suspendus à la cuisine (petit détail qui en dit long) et nous partons marcher sur les sentiers de la propriété.
En chemin, nous rencontrons Valérie, la copropriétaire, qui nous dit que Ron passera plus tard pour que nous lui réglions la note. Elle loge dans un campement plus haut sur la colline et Ron dans un autre campement non loin de notre cabane.
Nous continuons un peu notre marche et nous revenons nous restaurer et passer une veillée aux chandelles dans la cabane (il n'y a pas l'électricité).
La nuit tombée, volent alentours d'innombrables lucioles...

C'est au son des bruits de la forêt que nous allons dormir, très confortablement.