Playa Ventanas
Ce mercredi matin, après deux nuits au bord de la Playa Dominicalito, nous levons le camp pour poursuivre notre route en direction de Corcovado. Le temps est maussade, mais il ne pleut pas (pas encore).
Au programme du jour : principalement de la voiture, avec un arrêt baignade à une plage réputée : Playa Ventanas (la plage des fenêtres).
Playa Ventanas est une plage accessible par un médiocre chemin public ou bien au travers d'une belle propriété privée qui remplit le fond de la vallée. Il suffit de payer une somme modique pour s'y garer et y passer, ce que nous faisons.
La propriété est un vrai paradis tropical, un jardin immense, à l'anglaise, très joli. Mais le clou du spectacle est la petite plage elle-même.
Playa Ventanas ne mesure guère que deux cent mètres de large, la pente de sable est douce et la baignade agréable. Encore une belle plage ! Décidément, il y en a beaucoup au Costa Rica.
Playa Ventana sous la grisaille.
Celle-ci est encadrée par de hautes falaises qui plongent dans la mer. Avec une particularité qui donne son nom à la plage : elles sont fendues de deux cavités qui les traversent de part en part !
A marée basse, ces fenêtres (ventanas) sur la mer sont accessibles, mais quand la mer est haute, les rouleaux s'y engouffrent, rendant le passage extrêmement périlleux. Dailleurs, des policiers veillent à ce que plus personne ne s'y aventure quand il n'est plus temps.
L'entrée d'une des deux cavités, "ventanas", fenêtres qui traverse la montagne et permet de voir la mer de l'autre côté.
Nous y arrivons par chance alors que le flux arrive, et nous pouvons encore y jeter un oeil. Le vacarme des rouleaux qui grondent dans ces cavernes est assourdissant.

Dans le passage souterrain envahi par la marée montante.
Comme la faille va en retrécissant, les vagues gagnent en hauteur au fur et à mesure qu'elles pénètrent plus profondément à l'intérieur. La pénombre, les parois resserrées, le rugissement des flots amplifié par l'écho renforcent l'inquiétude qu'on ressent en les voyant arriver sur soi et nous secouer comme des prunes !
Quel spectacle !
Après cette baignade, nous continuons notre route par la très bonne et très belle Costarena qui relie Dominical à Palmar Norte. Probablement la meilleure route du pays.
Une route pareille au Costa Rica ? Au bout de six mois ici, on n'y croyait plus !
Arrêt assez long à Palmar Norte pour manger et retirer de l'argent. Il y a foule à la banque car le lendemain commence le long pont de la semaine sainte. Jeudi et Vendredi saints, of course, et puis Samedi et Dimanche, et puis (ça continue) le lundi, car cette année la fête de Juan Santamaria tombe pendant la semaine sainte et donc ce jour férié pour les banques est récupéré le lundi suivant (rien ne se perd). En tout cas, nous n'en avons fini qu'à 16 h. Il est bien tard pour continuer notre chemin, mais on y va quand même !
A Palmar Norte, nous quittons la Costarena pour la Panaméricaine.
Plus au sud, nous avons droit à une pluie battante qui rend la progression difficile.
Nous quittons la Panaméricaine à Piedras Blancas pour pénetrer dans la Péninsule de Osa. La route est goudronnée mais en mauvais état, avec de nombreux nids-de-poule. Quand c'est possible, il vaut mieux rouler sur le bas-côté, c'est dire ! Nous traversons d'abord de belles plantations de palmier à huile, puis une zone de collines superbement boisées, avec de temps en temps une belle vue sur le Golfo Dulce.
Plantation de palmiers à huile
L'extrémité du Golfo Dulce (Bahia Rincon) sous la pluie.
A partir de Rincon, le goudron cesse et la route devient piste, ce qui est plutôt une amélioration !
Nous arrivons bien tard à Puerto Jimenez où nous trouvons des cabinas bon marché à la literie fatiguée. Pas autant que nous toutefois car nous sombrons illico dans les bras de Morphée...
Au programme du jour : principalement de la voiture, avec un arrêt baignade à une plage réputée : Playa Ventanas (la plage des fenêtres).
Playa Ventanas est une plage accessible par un médiocre chemin public ou bien au travers d'une belle propriété privée qui remplit le fond de la vallée. Il suffit de payer une somme modique pour s'y garer et y passer, ce que nous faisons.
La propriété est un vrai paradis tropical, un jardin immense, à l'anglaise, très joli. Mais le clou du spectacle est la petite plage elle-même.
Playa Ventanas ne mesure guère que deux cent mètres de large, la pente de sable est douce et la baignade agréable. Encore une belle plage ! Décidément, il y en a beaucoup au Costa Rica.

Celle-ci est encadrée par de hautes falaises qui plongent dans la mer. Avec une particularité qui donne son nom à la plage : elles sont fendues de deux cavités qui les traversent de part en part !
A marée basse, ces fenêtres (ventanas) sur la mer sont accessibles, mais quand la mer est haute, les rouleaux s'y engouffrent, rendant le passage extrêmement périlleux. Dailleurs, des policiers veillent à ce que plus personne ne s'y aventure quand il n'est plus temps.

Nous y arrivons par chance alors que le flux arrive, et nous pouvons encore y jeter un oeil. Le vacarme des rouleaux qui grondent dans ces cavernes est assourdissant.


Comme la faille va en retrécissant, les vagues gagnent en hauteur au fur et à mesure qu'elles pénètrent plus profondément à l'intérieur. La pénombre, les parois resserrées, le rugissement des flots amplifié par l'écho renforcent l'inquiétude qu'on ressent en les voyant arriver sur soi et nous secouer comme des prunes !
Quel spectacle !
Après cette baignade, nous continuons notre route par la très bonne et très belle Costarena qui relie Dominical à Palmar Norte. Probablement la meilleure route du pays.

Arrêt assez long à Palmar Norte pour manger et retirer de l'argent. Il y a foule à la banque car le lendemain commence le long pont de la semaine sainte. Jeudi et Vendredi saints, of course, et puis Samedi et Dimanche, et puis (ça continue) le lundi, car cette année la fête de Juan Santamaria tombe pendant la semaine sainte et donc ce jour férié pour les banques est récupéré le lundi suivant (rien ne se perd). En tout cas, nous n'en avons fini qu'à 16 h. Il est bien tard pour continuer notre chemin, mais on y va quand même !
A Palmar Norte, nous quittons la Costarena pour la Panaméricaine.
Plus au sud, nous avons droit à une pluie battante qui rend la progression difficile.
Nous quittons la Panaméricaine à Piedras Blancas pour pénetrer dans la Péninsule de Osa. La route est goudronnée mais en mauvais état, avec de nombreux nids-de-poule. Quand c'est possible, il vaut mieux rouler sur le bas-côté, c'est dire ! Nous traversons d'abord de belles plantations de palmier à huile, puis une zone de collines superbement boisées, avec de temps en temps une belle vue sur le Golfo Dulce.


Nous arrivons bien tard à Puerto Jimenez où nous trouvons des cabinas bon marché à la literie fatiguée. Pas autant que nous toutefois car nous sombrons illico dans les bras de Morphée...