Retour à Punta Uvita
La nuit au camping de Dominicalito fut agitée : d'une part c'était pleine lune, de l'autre, il faut un certain temps pour s'accoutumer au fracas des rouleaux sur la plage. Mais la surprise a eu lieu vers 4 h du matin : nous entendons un énorme bruit d'engin. Dans un lieu pareil ? A une heure pareille ? Un coup d'oeil et nous voyons un énorme semi-remorque en train de zigzaguer conscienceusement entre les cocotiers pour aller se garer un peu plus loin.
Au matin, le mystère nous est expliqué par le gardien du camping. Il s'agit d'une famille de josefinos (habitants de San Jose) qui vient tous les ans passer ses vacances ici. Comme le monsieur a un poid lourd, il amène "tout le monde" et "tout ce qu'il faut" pour camper.
Alors, autant le préciser tout de suite : les vacances en famille, pour les ticos, ça ne veut pas dire papa, maman et les deux bouts d'chou. Non, non, non. Il faut comprendre : TOUTE la famille. Les grands'parents, les oncles, tantes, neveux, cousins etc...
Nous le voyons avec nos voisins de Grecia. Quand la famille Gomez part en vacances, ils partent à quinze minimum, chargés de matelas, réchauds, glacières, tentes, auvents, chaises, tables, etc... Les ticos aiment leur confort, y compris en camping.
Si en plus ils disposent d'un semi-remorque, je vous laisse imaginer tout ce qu'ils sont capables d'emporter. C'est démentiel.
Quoiqu'il en soit, nous partons nous réveiller en commençant la journée par une bonne promenade le long de la Playa Dominicalito. La plage fait une large anse encadrée par des rochers. Au bord du rivage poussent quelques cocotiers et beaucoup de figuiers et d'amandiers.
Jean, Véro, Sylvain, Paul et Lucie à la Playa Dominicalito
Nous marchons vers la limite nord de la plage, dans la direction de Dominical. Les vagues du grand large se fracassent avec force sur le promontoire rocheux qui limite la plage au nord. Certaines gerbes montent haut dans un vacarme tonitruant.
Sylvain et Paul en route vers le promontoire nord.
Un cocotier isolé pousse étrangement sur un rocher où nous grimpons. La vue est belle sur Playa Dominicalito.
Playa Dominicalito vue du promontoire nord.
En fin de matinée, après un repas et quelques achats de base à Dominical, nous filons au sud, voir le Tombolo de Punta Uvita, où nous étions déjà allés. L'endroit nous a tellement fasciné que nous souhaitons y retourner. Il se trouve dans le Parque Nacional Marino Ballena. Nous entrons par l'entrée d'Uvita, quinze kilomètres plus au sud. Du parking de Playa Uvita, il faut marcher un moment pour arriver à la pointe proprement dite.
Cette fois-ci, j'ai mon appareil photo. Les vagues du tombolo sont énormes car c'est marée haute et des gerbes d'écume fusent à toute vitesse au milieu du passage. Les lieux sont déserts malgré la foule qui bronze à un kilomètre de là, à côté des voitures.
Nous attendons un peu que la marée descende pour pouvoir passer et rejoindre l'îlot rocheux encore submergé et dont nous n'apercevons que la plate-forme de sécurité bâtie pour ceux qui se retrouveraient coincés là-bas à marée haute.
L'îlot isolé de Punta Uvita, accessible à marée basse.
Les rouleaux arrivent de droite et de gauche, se rejoignent comme deux bords d'une fermeture éclair en faisant d'énormes gerbes d'écume qui progressent vers nous à toute vitesse.
Lucie, Jean et Sylvain dans la tourmente.
Malheureusement, de gros nuages noirs arrivent du sud et les éclairs qui zèbrent le ciel menancent aussi de tomber sur la plage. Devant le risque d'être foudroyés, nous quittons ces lieux trop à découvert.
De retour près des voitures et des cocotiers, nous nous baignons, sous la pluie. Il ne manque que le "Tahiti Douche" !
A la fin de la journée, après s'être rafraîchis et détendus, nous mangeons au Soda Marisqueria "La Macha", sur la Costarena près de Dominicalito. Nous y faisons un excellent repas de poisson, très frais, très bons. A recommander sans hésitation.
Enfin nous retournons au campind de Playa Dominicalito pour faire un bon dodo. En espérant qu'aucun poid lourd ne vienne déambuler sous les cocotiers...
Au matin, le mystère nous est expliqué par le gardien du camping. Il s'agit d'une famille de josefinos (habitants de San Jose) qui vient tous les ans passer ses vacances ici. Comme le monsieur a un poid lourd, il amène "tout le monde" et "tout ce qu'il faut" pour camper.
Alors, autant le préciser tout de suite : les vacances en famille, pour les ticos, ça ne veut pas dire papa, maman et les deux bouts d'chou. Non, non, non. Il faut comprendre : TOUTE la famille. Les grands'parents, les oncles, tantes, neveux, cousins etc...
Nous le voyons avec nos voisins de Grecia. Quand la famille Gomez part en vacances, ils partent à quinze minimum, chargés de matelas, réchauds, glacières, tentes, auvents, chaises, tables, etc... Les ticos aiment leur confort, y compris en camping.
Si en plus ils disposent d'un semi-remorque, je vous laisse imaginer tout ce qu'ils sont capables d'emporter. C'est démentiel.
Quoiqu'il en soit, nous partons nous réveiller en commençant la journée par une bonne promenade le long de la Playa Dominicalito. La plage fait une large anse encadrée par des rochers. Au bord du rivage poussent quelques cocotiers et beaucoup de figuiers et d'amandiers.

Nous marchons vers la limite nord de la plage, dans la direction de Dominical. Les vagues du grand large se fracassent avec force sur le promontoire rocheux qui limite la plage au nord. Certaines gerbes montent haut dans un vacarme tonitruant.

Un cocotier isolé pousse étrangement sur un rocher où nous grimpons. La vue est belle sur Playa Dominicalito.

En fin de matinée, après un repas et quelques achats de base à Dominical, nous filons au sud, voir le Tombolo de Punta Uvita, où nous étions déjà allés. L'endroit nous a tellement fasciné que nous souhaitons y retourner. Il se trouve dans le Parque Nacional Marino Ballena. Nous entrons par l'entrée d'Uvita, quinze kilomètres plus au sud. Du parking de Playa Uvita, il faut marcher un moment pour arriver à la pointe proprement dite.
Cette fois-ci, j'ai mon appareil photo. Les vagues du tombolo sont énormes car c'est marée haute et des gerbes d'écume fusent à toute vitesse au milieu du passage. Les lieux sont déserts malgré la foule qui bronze à un kilomètre de là, à côté des voitures.
Nous attendons un peu que la marée descende pour pouvoir passer et rejoindre l'îlot rocheux encore submergé et dont nous n'apercevons que la plate-forme de sécurité bâtie pour ceux qui se retrouveraient coincés là-bas à marée haute.



Malheureusement, de gros nuages noirs arrivent du sud et les éclairs qui zèbrent le ciel menancent aussi de tomber sur la plage. Devant le risque d'être foudroyés, nous quittons ces lieux trop à découvert.
De retour près des voitures et des cocotiers, nous nous baignons, sous la pluie. Il ne manque que le "Tahiti Douche" !
A la fin de la journée, après s'être rafraîchis et détendus, nous mangeons au Soda Marisqueria "La Macha", sur la Costarena près de Dominicalito. Nous y faisons un excellent repas de poisson, très frais, très bons. A recommander sans hésitation.
Enfin nous retournons au campind de Playa Dominicalito pour faire un bon dodo. En espérant qu'aucun poid lourd ne vienne déambuler sous les cocotiers...