Retour du Nicaragua

Publié le par Jean-Mi

Nous quittons à regret le Nicaragua après notre court mais très intéressant périple. Dommage que nous ayons eu la contrainte scolaire sinon nous y serions resté plus longtemps. Un bon prétexte pour y revenir en tout cas !

Nous quittons Granada à 6h du matin et empruntons la même route qu'à l'aller. Après le passage de la frontière et le paiement des taxes de sortie (ti paye pour rentrer, ti paye pour sortir, toujours ti paye mon z'ami), nous retrouvons notre voiture et entamons la traversée du Guanacaste.

Interminable et belle panaméricaine, avec toujours ces immenses paysages de savane arborée et le chapelet des volcans de la Cordillera de Guanacaste qui s'égrenne : Orosi, Cacao, Rincon, Miravalles, Tenorio...

Nous faisons une courte halte à La Cruz, paisible bourgade à 20 Km au sud de Peñas Blancas, d'où la vue est superbe sur la Bahia Salinas en contrebas.

La Bahia Salinas vue de La Cruz

Puis le paysage défile. D'immenses champs où paissent les zébus.
Longs horizons, vastes espaces.

Souvent nous voyons des brûlis, détestable et archaïque technique agricole qui loin d'enrichir la terre l'appauvrit. Les brûlis sont malheureusement très utilisés au Costa-Rica, en plein champ et aussi en sous-bois. Les paysans "profitent" de la saison sèche pour mettre le feu un peu partout.

Brûlis. C'est noir, c'est triste, et c'est néfaste.

Bien plus loin, à hauteur de Miramar, nous voyons un groupe de singe-araignés tranquillement installés sur des branches surplombant la gran'route, indifférents au traffic des semi-remorques qui passent en-dessous.

Singes-araignées au bord de la Panaméricaines. Leur queue préhensible est garnie de coussinets pour une meilleure accroche.

Enfin, en remontant sur le plateau central, nous sommes coincés dans un embouteillage. Un accident horrible a bloqué la voie et nous patienterons deux heures avant de repartir. La remorque d'un semi-remorque qui descendait a rompu son attache et a broyé la cabine. Le chauffeur est mort sur le coup. Triste et terrible.

Au final nous arrivons chez nous vers 20 h, de nuit, après une journée entière de déplacement : 400 Km parcourus en 14 h. Une moyenne de 25 Km/h qui ne nous surprend plus.

Publié dans Journal

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