En route pour le Nicaragua
Déjà trois mois sont passé et il nous faut sortir du pays pour renouveler nos visas. Comme la dernière fois nous étions allés à Bocas del Toro au Panama, cette fois-ci, nous allons dans l'autre sens, au Nicaragua.
En quelques jours, impossible de visiter un pays (à part le Vatican et Monaco peut-être), alors nous limitons nos ambitions à Granada et les environs.
Nous partons en voiture, jusqu'à Peñas Blancas, le poste-frontière, où nous laisserons la voiture si nous trouvons un parking gardé.
C'est l'occasion de découvrir les paysages ouverts du Guanacaste, que nous ne connaissions qu'en partie. Ce sont de grandes étendues herbeuses et faiblement arborées, genre savane, où paissent des zébus écrasés par la chaleur. Le ciel est lumineux, au loin, le chapelet des volcans s'égraine : Tenorio, Miravalles, Rincon de la Vieja, Cacao, Orosi. Le plus beau, c'est le dernier, l'Orosi, bien cônique, il annonce et préfigure ceux que nous verrons au Nicaragua (mais nous ne le savons pas encore).
La savane du Guanacaste et le volcan Orosi, à droite.
Le passage de la frontière est un beau capharnaüm : plein de gens nous abordent pour remplir les papiers, pour porter nos sacs, pour nous guider. Finalement, nous choisissons une petite fille de huit ans qui nous indique où faire les papiers, où parquer notre voiture, etc... Nous aurions pu nous en passer bien sûr, ce n'était pas sorcier de nous débrouiller par nous-mêmes, mais ce fut l'occasion de nous délester de bon coeur de quelques dollars qui ne nous manqueront pas trop.
L'entrée au Nicaragua est taxée par ce pays : 7 U$ par personne, plus 1 U$ par personne pour la taxe municipale (négociable, si, si !).
Pas de bus locaux le dimanche, nous prenons un taxi (35 U$) pour Granada, à 100 Km.
De l'autre côté de la frontière le paysage est magnifique car très vite la route longe le grand lac du Nicaragua (ou Cocibolca). Nous voyons très bien l'île d'Ometepe, avec les cônes jumaux de ses deux volcans, Concepcion et Maderas.
Nous quittons à Nandaime la panaméricaine pour prendre la route de Granada, cahoteuse à souhait. A notre doite se dresse le cône à moitié effondré du volcan Monbacho.
Le volcan Mombacho qui domine Granada.
Puis nous arrivons à Granada, à trois heures de l'après-midi et il fait chaud, très chaud même (36°C à l'ombre). La ville est au bord du lac et la brise heureusement la rafraîchit un peu. C'est une ville coloniale qui a 500 ans, une grande homogénéité architecturale et beaucoup de charme. Nous visiterons demain, pour l'heure, nous nous contentons d'aller au bord du lac prendre le frais. L'avenue qui y mène est bordée de ficus, l'occasion révée de grimper sur les arbres.
Ah ! Quand je vois un ficus j'ai de nouveau dix ans !
Nous voici au bord de l'eau. Le lac est immense, il est bordée d'une agréable promenade, de jeux d'enfants et même le quai de débarquement du ferry est gracieux. Un petit côté Promenade des Anglais pas désagréable, au contraire. En plus nous sommes dimanche soir et il y a foule. Nous y restons à flaner tranquilement jusqu'à la nuit tombée.
En quelques jours, impossible de visiter un pays (à part le Vatican et Monaco peut-être), alors nous limitons nos ambitions à Granada et les environs.
Nous partons en voiture, jusqu'à Peñas Blancas, le poste-frontière, où nous laisserons la voiture si nous trouvons un parking gardé.
C'est l'occasion de découvrir les paysages ouverts du Guanacaste, que nous ne connaissions qu'en partie. Ce sont de grandes étendues herbeuses et faiblement arborées, genre savane, où paissent des zébus écrasés par la chaleur. Le ciel est lumineux, au loin, le chapelet des volcans s'égraine : Tenorio, Miravalles, Rincon de la Vieja, Cacao, Orosi. Le plus beau, c'est le dernier, l'Orosi, bien cônique, il annonce et préfigure ceux que nous verrons au Nicaragua (mais nous ne le savons pas encore).

Le passage de la frontière est un beau capharnaüm : plein de gens nous abordent pour remplir les papiers, pour porter nos sacs, pour nous guider. Finalement, nous choisissons une petite fille de huit ans qui nous indique où faire les papiers, où parquer notre voiture, etc... Nous aurions pu nous en passer bien sûr, ce n'était pas sorcier de nous débrouiller par nous-mêmes, mais ce fut l'occasion de nous délester de bon coeur de quelques dollars qui ne nous manqueront pas trop.
L'entrée au Nicaragua est taxée par ce pays : 7 U$ par personne, plus 1 U$ par personne pour la taxe municipale (négociable, si, si !).
Pas de bus locaux le dimanche, nous prenons un taxi (35 U$) pour Granada, à 100 Km.
De l'autre côté de la frontière le paysage est magnifique car très vite la route longe le grand lac du Nicaragua (ou Cocibolca). Nous voyons très bien l'île d'Ometepe, avec les cônes jumaux de ses deux volcans, Concepcion et Maderas.
Nous quittons à Nandaime la panaméricaine pour prendre la route de Granada, cahoteuse à souhait. A notre doite se dresse le cône à moitié effondré du volcan Monbacho.

Puis nous arrivons à Granada, à trois heures de l'après-midi et il fait chaud, très chaud même (36°C à l'ombre). La ville est au bord du lac et la brise heureusement la rafraîchit un peu. C'est une ville coloniale qui a 500 ans, une grande homogénéité architecturale et beaucoup de charme. Nous visiterons demain, pour l'heure, nous nous contentons d'aller au bord du lac prendre le frais. L'avenue qui y mène est bordée de ficus, l'occasion révée de grimper sur les arbres.

Nous voici au bord de l'eau. Le lac est immense, il est bordée d'une agréable promenade, de jeux d'enfants et même le quai de débarquement du ferry est gracieux. Un petit côté Promenade des Anglais pas désagréable, au contraire. En plus nous sommes dimanche soir et il y a foule. Nous y restons à flaner tranquilement jusqu'à la nuit tombée.

Lucie, Paul et Jean et le grand lac Nicaragua.