Retour à l'Arenal

Publié le par Jean-Mi

Aujourd'hui le temps est grand bleu : il n'y a pas un nuage dans le ciel, comme en plus on est vendredi, dernier jour de la semaine, nous décidons de partir juste après avoir récupéré les enfants à la sortie de l'école pour aller revoir le volcan Arenal.

Deux heures et demi de route et 100 km plus tard, nous sommes à La Fortuna, la petite bourgade vivant du tourisme bâtie au pied du volcan. Cette fois-ci, le temps est dégagé et alléluia ! La vue est très nette sur le grand cône de pierre droit devant nous.

Le volcan Arenal, route de la Fortuna

Le temps de se rapprocher encore un peu et déjà, les traditionnels nuages du soir apparaissent, menaçant de cacher le sommet. J'ai juste le temps de faire au zoom une photo de la gueule du volcan avant qu'elle ne disparaisse dans les brumes.
La gueule du volcan.

Le haut du volcan est un amas de roches instables et fumantes, incandescentes la nuit. De temps en temps, une poussée venue des profondeurs apporte un nouveau lot de lave et fait s'ébouler sur les pentes les roches du dessus. Des fumerolles les traversent sans arrêt.

Peu après, les nuages du soir s'accumulent et masquent le sommet, une fois de plus. Pourtant, le ciel est toujours d'un bleu d'azur partout ailleurs. Les seuls nuages visibles d'un horizon à l'autre sont sur l'Arenal !

Cette affinité du volcan pour les nuages est un phénomène dont l'explication nous fait élaborer plusieurs hypothèses. Si un volcanologue pouvait nous éclairer sur ce sujet, nous serions ravi de nous instruire.

De retour à La Fortuna, nous prenons une cabina neuve, propre, confortable, bon marché et avec vue sur le volcan !  Comme toutes ces qualités sont rarement présentes à la fois, voici l'adresse : Cabina "El Bucho", 479 95 03, La Fortuna, de l'église, 100m nord, 200m ouest. 16$ la chambre de 4

Après un bon petit repas casado/pizza au soda La Parada que nous aimons bien, nous allons nous baigner dans la rivière d'eau chaude du Rio Tobaccon puis nous retournons de nuit voir le volcan. Las ! La brume l'enveloppe et il est peu actif ce soir. Nous apercevrons une belle coulée de roches incandescentes et quelques éboulis sporadiques mais rien d'aussi impressionnant que la première fois que nous y sommes venus.

Le lendemain samedi 11 février, il fait beau sauf quelques nuages qui tournoient sur le sommet. La visibilité est moins bonne mais pas mal tout de même. Surtout, le volcan est beaucoup plus actif. Nous allons dans le parc national le voir de près et faire la petite randonnée du sentier des colibris, qui nous mène à travers de hautes herbes dans la forêt et jusqu'à la coulée de lave de l'an 2000, de laquelle la vue est dégagée.

Le volcan gronde, menace et déverse des tonnes de roches brûlantes sur ses flancs.


Soudain, un bruit énorme, une explosion : BANG ! Un gigantesque panache de fumée s'élève du cratère, gagne de la hauteur et prend la forme d'un champignon de bombe atomique avant de s'étirer comme un nuage...     Ce n'est vraiment pas rassurant ! 

L'Arenal, avec panache !

Des bangs comme ça il y en aura cinq à quelques heures d'intervalle, démonstration de force qui nous donne à la fois envie de rester pour voir ça et de s'éloigner parce qu'on se sent tout petit et vraiment trop près.

Nous rentrerons chez nous bien contents d'être venus.

Publié dans Journal

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C
haaaaaaaaaaaa!!!!!<br /> MON arenal ! toujours aussi beau ! passez lui le bonjour la prochaine fois. faites attention il est assez boudeur. (voir mon article sur mon blog si vous avez un moment).
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