Le Parc Manuel Antonio

Publié le par Jean-Mi

De bon matin, nous laissons notre voiture à l'hôtel et prenons le bus à destination de Manuel Antonio, la bourgade voisine qui donne son nom au Parque Nacional. Nous faisons cela car notre guide Lonely Planet nous dit que la route est mauvaise et qu'il vaut mieux y aller en bus.

Avis à tous : ça a changé, la route est excellente !

Du reste, ce tronçon de quelques kilomètres est superbe déjà : une végétation magnifique recouvre des collines abrutes qui se jettent dans la mer, partout, des hôtels et des villas de luxe. Un petit coin de Côte d'Azur sous les tropiques !

Le Parque Nacional Manuel Antonio est le plus visité du pays et il nous tarde de le voir. Nous franchissons un petit cours d'eau, nous payons notre entrée et nous y voilà.

Le parc est composé d'une forêt tropicale recouvrant des collines qui tombent dans la mer. Le relief accidenté fait se succéder petites plages abritées, falaises abrutes, calanques.

Le parc est silloné de quelques sentiers pas très long mais qu'il faut savourer lentement pour avoir une chance d'observer les animaux de la jungle. Du reste il fait chaud et humide et le pas de course n'est pas conseillé.
Paul, Jean et Lucie dans les bambous géants
De ci, de là, des groupes passent accompagnés d'un guide qui aide à repérer les animaux. Nous n'en avons pas pris pour des raisons financières : le paiement s'effectue au nombre de clients par groupe (20$/personne) et nous sommes 7.  On peut dire que les touristes sont vraiment pris pour des vaches à lait !  Ceci dit, avec le nombre de personnes qui pointent du doigt les animaux qu'ils ont vu, il n'est pas très difficile de les repérer.

Très haut sur une branche, une boule de poil endormi : un paresseux ! Dans un repli d'un arbre colossal : un nid de chauve-souris. Immobile sur une branche, difficile à voir grâce à son camouflage naturel : un iguane. Et bien sûr, nos cousins les singes.
Singe Capucin (Mono Carablanca)
Iguane (Iguana Negra)

Nous marchons sur divers sentiers du parc : un qui mène à une petite cascade et un autre qui mène au mirador sur Playa Puerto Escondido, véritable calenque aux eaux turquoise.

Après-midi, il fait décidemment trop chaud pour marcher et nous nous baignons à Playa Manuel Antonio. Quel plaisir ! La mer est calme, l'eau chaude, les vagues nous bercent doucement...

Finalement, nous restons jusqu'à la fermeture du parc, et bien nous en prend : avec le nombre d'humains qui diminue, les animaux se font moins timides et s'approchent de nous, venant chercher au sol quelque nourriture abandonnée. Un coati fouillera les feuilles devant moi (à moins dun mètre), nous verrons de jeunes singes capucin jouer comme des fous dans les buissons, sous le regard fatiqué de leur mère (comme on la comprend) ainsi qu'un groupe de ratons laveurs (terme approximatif).
Ratons-laveurs ? (Mapache)

Coati (Pizote)

Paresseux (Perezoso)

Quelle journée : une visite à recommander absolument !

De retour à la voiture, nous prenons la route du sud, direction Dominical puis Punta Uvita.

Quepos est le bout de la route pour la majorité des visiteurs, et nous comprenons vite pourquoi. La route en dur cède très vite la place à une interminable piste gravillonnée qui passe, rectiligne, entre les plantations de palmiers à huile, et qui, de temps en temps franchit une rivière sur un pont étroit et branlant, dont on se demande comment les énormes semi-remorques d'ici peuvent les emprunter sans qu'ils s'effondrent. Une fois même, il n'y a pas eu de pont du tout et nous avons traversé la rivière en voiture (en 4x4).

C'est bien fourbus que nous arrivons de nuit à destination et faisons dodo...

Jean-Mi

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