Installation au Costa-Rica
Bonjour à tous !
Nous sommes enfin installés au Costa Rica, sous les tropiques !
Le voyage en avion s'est très bien passé, nos enfants ont été remarquablement patients malgré les 12 heures de vol. Nous avons eu la chance aussi de nous trouver dans un Airbus confortable et récent, et des hôtesses prêtes à nous aider, merci Ibéria !
A l'arrivée, le temps de passer la douane (ici, c'est rapide), nous récupérons les bagages. Il est 16 H locales, mais minuit à notre horloge biologique... Lucie et Jean dorment à moitié, couchés sur la moquette de l'aéroport.

Nous avons la surprise et le grand plaisir d'être accueillis par Francine et Yannick (et leur petite Océane), des amis Canadiens que nous avions rencontré lors de notre venue à Pâques. Yannick a eu un accident de moto et roule pour l'instant sans moteur... sur fauteuil. Bientôt il sera sur pieds, nous lui souhaitons un prompt rétablissement !

A l'arrivée, le temps de passer la douane (ici, c'est rapide), nous récupérons les bagages. Il est 16 H locales, mais minuit à notre horloge biologique... Lucie et Jean dorment à moitié, couchés sur la moquette de l'aéroport.

Nous avons la surprise et le grand plaisir d'être accueillis par Francine et Yannick (et leur petite Océane), des amis Canadiens que nous avions rencontré lors de notre venue à Pâques. Yannick a eu un accident de moto et roule pour l'instant sans moteur... sur fauteuil. Bientôt il sera sur pieds, nous lui souhaitons un prompt rétablissement !
Pendant 10 jours, nous logeons à la Casa Ridgeway, où nous étions déjà venu. C'est plus une pension qu'un hôtel. Il y a des salles communes, on peut faire la cuisine, le petit dèj' est compris : papaye, ananas, café au lait, mmmh... tout très bon. Ils ont aussi la gentillesse de nous faire un prix et de nous loger dans un coin de la Casa où nous sommes tranquilles : une chambre pour les parents et un dortoir pour les enfants. A côté, dans un patio couvert, une table et des chaises où les enfants peuvent jouer et dessiner. Nous ne pouvions pas espérer mieux.
Nous louons une voiture, un gros 4x4 six places, un téléphone cellulaire et nous partons à la recherche d'une maison à louer. Là, ce fut moins facile, car en dehors des environs de San José, il n'y a pas de moyen simple pour trouver une location. Et justement, nous cherchions quelque chose à la campagne, à proximité d'une petite ville. Après avoir essayé longtemps par le bouche à oreille, nous avons fini par trouver comment faire en faisant connaître notre demande sur une radio locale, Radio 16, à Grecia.
Dès ce moment, c'est allé très vite : le propriétaire de la radio, qui joue le rôle d'entremetteur dans toute sorte d'affaires nous prend en main et nous fait visiter plusieurs maisons. Une nous plaît particulièrement. Elle est dans une petite rue tranquille, sur les hauteurs au-dessus de Grecia, dans le quartier de San Roque (Saint Roch). Lors de la visite, nous parlons beaucoup avec la propriétaire, son frère, son père, les cousins... En fait, toute la rue ou presque appartient aux divers membres de la famille Gomez. Le patriarche est là, ombre tutélaire sur ses huit enfants. Tous sont casés, actif , gentils. Notre voisin est aussi le patron de l'épicerie la plus proche (el super Hermanos Gomez). Il y a plein de gamins qui viennent jouer avec les nôtres. Nous ne résistons pas à cette convivialité et nous louons la maison.
Bon, ça, c'est la version épurée de Jean-Mi ! En réalité, nous avons été balladés tout l'après-midi par un monsieur très bavard, genre 10 mots à la seconde, qu'il fallait arriver à écouter, comprendre, et dont il fallait parvenir à endiguer le flot de paroles avec courtoisie néanmoins, Costa-Rica oblige, afin de rassembler quatre idées pour prendre une décision qui soit bonne, tout en faisant tenir les enfants tranquilles pour que les propriétaire ne soient pas terrorisés à l'idée que nous allions occuper leur maison ! Ceci fait , nous sommes allés au bureau dudit Mr, pour le contrat : si nous trouvions la France paperassière , nous avons trouvé mieux, car nous sommes restés dans les 2 à 3 heures pour attendre un avocat, qui finalement n'est jamais arrivé et ne s'est pas avéré indispensable, et pour que la secrétaire arrive à nous imprimer...1 page déjà pré-tapée avec juste quelques mots à compléter ! Pendant ce temps, la propriétaire se languissait de rentrer car son bébé attendait la tétée, nos propres (ou plutôt sales,avec la bouillaque due à la pluie) petits ne savaient plus qu'inventer comme bêtises, car, petite cerise sur le gâteau, nous n'avions pas eu le temps de manger, et la femme du Mr de la radio essayait de me vendre à bon prix le micro-ondes de sa copine, les soutiens-gorges de sa voisine et les matelas de sa belle-mère !

Le temps d'acheter le minimum vital en matière de meubles puis nous quittons l'hôtel, nous rendons la voiture de location et nous dormons pour la première fois dans notre nouveau nid, encore très spartiate. C'était le 29 septembre, pour la St Michel.
La maison est très bien : elle est assez grande (avis à tous ceux qui viendront nous voir : nous avons de la place), avec trois chambres, un grand séjour, une grande cuisine et une buanderie, qui s'appelle ici cuarto de pila. Chose très inhabituelle au Costa-Rica, il n'y a pas de barreaux aux fenêtres, pas de grille infranchissable ou de barbelés. Non plus alentour. C'est un signe que le quartier est bien.
Surtout, il y a un assez grand jardin selon les critères locaux, avec un préau et une grande cabane d'enfant sur le devant et un poulailler sur l'arrière. Nous avons un oranger dans le jardin et une bananeraie juste à côté.
Le mot de Véro : par contre, chose habituelle au Costa-Rica, il y a plein de cafards (cucarachas !) que seule la "fumigacion" par un expert est parvenue à combattre, bien que je me sois battue comme une "brava", balai, savate et Baygon à la main ; il y a aussi des poules (dans un poulailler, alors que celles des voisins sont dans la rue) et il n'y a pas d'adresse postale : bien que nous ayons une rue (calle Gomez, comme ses habitants !), il vaut mieux adresser les lettres au supermarché du voisin, ou alors se situer par rapport à ce dernier (du genre :100 m à l'ouest etc...). Bref, quand nous regardons la pluie tomber toutes les après-midi, sur les toits de tôle et les bananiers secoués par le vent, il n'y a pas de problème : on est dépaysé !
C'est tout pour aujourd'hui, la suite au prochain numéro !
Véro, Jean-Mi & les enfants